mercredi 10 juillet 2019

Azerbaïdjan 2019



Nous sommes début juillet. Une année scolaire éprouvante vient de se terminer dans la chaleur. Il est temps de quitter Corbeil Essonnes et de s'envoler pour des contrées lointaines.
J'ai choisi une semaine en Azerbaïdjan et en Géorgie.

Commençons par l'Azerbaïdjan.




Il s'agit en réalité d'un petit séjour à Bakou et ses environs.
Mon premier vol me fait décoller de Roissy Charles De Gaulle vers midi et me transporte à Moscou pour une petite escale nocturne. Dans les boutiques moscovites, je retrouve Poutine en uniforme ou torse nu, à cheval ou sur un ours, collé sur des mugs ou sur des poupées gigognes alignées avec une grande rigueur.


Après bien des hésitations, je teste le Burger King de l'aéroport, histoire de découvrir les derniers menus à la mode de la capitale. Après quelques dernières rasades de boisson gazeuse énergisante, je me dirige vers l'Airbus qui, normalement devrait me faire atterrir à Bakou. 


À 3h55, les roues de mon avion touchent le tarmac. On aperçoit la mer Caspienne. Les premières lueurs matinales réveillent les quelques deux millions de Bakinois.

Une heure d'attente à la douane. Je change mes euros en manat (AZN) et me voilà dans un shuttle bus, en direction de la Place du 28 mai. Il est 5h. La fatigue m'a quitté depuis longtemps. Je suis prêt à enchaîner les heures de marche. 



Il fait un petit 20°c très agréable. Température idéale lorsqu'on porte un sac à dos et lorsqu'on a passé une nuit blanche.

En quelques minutes, je me retrouve sur le front de mer. Les premiers joggers sont déjà en plein exercice. Ces quelques privilégiés se partagent la vue sur les Flame Towers à peine colorées par le soleil levant. C'est magnifique.
Je marche lentement et je profite de la fraîcheur apportée par la mer Caspienne. Il fait bon. Je me sens bien. 

















Je passe devant le Carpet Museum et je grimpe vers les Flame Towers avant que la chaleur ne me tombe dessus et me rappelle les effets secondaires d'une nuit sans sommeil.  











Le quartier des Flame Towers est vraiment intéressant. Il offre une vue splendide sur la ville. Les trois gigantesques tours abritent, entre autres, un cimetière militaire et une petite mosquée. Un contraste saisissant entre tradition et modernité.     








 







Je redescends tranquillement la pente qui me mène aux portes de la vieille ville et je décide de prendre le métro pour me rendre au centre culturel Heydar-Aliyev.     







Le métro




Centre culturel Heydar-Aliyev



 


 




 




 






Yasıl Bazar  
















Retour au centre ville. Balade dans les vieilles ruelles du centre historique. 


















Petit tour dans la partie moderne de la ville. Nous sommes dimanche. Les familles sont de sortie. Beaucoup de femmes sont entièrement voilées. On ressent une grosse influence arabique. Beaucoup de boutiques de luxe, de fast food et un Nutelland !  


















Je rentre à mon hôtel, place du 28 mai. Bel Hôtel cinq étoiles où l'on m'a redirigé suite à un surbooking. Je gagne largement en qualité mais m'éloigne de la vieille ville. J'organise ma journée de demain autour de Bakou. Pour 140 AZN (environ 70 euros), mon chauffeur, Natik de son prénom, me proposera : Mud Volcano, Fire Temple et Fire mountain. Cher mais pas le choix quand on n'a pas le temps. Je m'endors vers minuit après une journée épuisante !   

Lundi matin, réveil à 7 heures. Les nuits sont meilleures dans les chambres spacieuses. Natik, mon chauffeur du jour, m'attend au pied de mon bel hôtel de luxe. Le tour commence avec la magnifique mosquée de Heydar. 


 




Nous nous éloignons de la ville et nous traversons les champs de pétrole et de gaz. Il fait chaud et sec. 







Fire mountain ou Yanar Dag. Un gaz naturel suinte de la montagne depuis des années. On prétend que la flamme de Yanar Dag a été allumée accidentellement par un berger dans les années 1950. 









Fire Temple ou Atechgah





Se rendre au mud volcano est une petite aventure en soi. Une heure de route depuis Bakou puis un taxi russe spécial pour parcourir les quelques derniers kilomètres de piste chaotique. Les chauffeurs pressent l'allure pour effectuer un maximum d'aller-retour dans la journée.     





Mud Volcano



La piste est défoncée mais nous atteignons allègrement les 80 kml/h dans la poussière. Un rien peut nous faire gicler de la piste et nous tuer d'un coup. Mais c'est ça le voyage : accepter des situations parfois aberrantes, oublier nos codes habituels... 






Retour à Bakou et visite du très joli et très intéressant Carpet Museum. 








Après cette agréable parenthèse climatisée, je retourne dans la chaleur bakinoise pour une dernière promenade.  


Je retrouve un peu toujours les mêmes joueurs d'échecs aux mêmes heures du soir pour des parties interminables. C'est tout un spectacle. 












La journée s'achève dans la douceur du crépuscule. Je dois retourner à l'aéroport. Terminal 2. Il n'y a personne. Evidemment, il s'agit d'un vol pour la Géorgie. Je comprends assez vite que la Géorgie n'est pas Bakou. Les touristes se font déjà nettement plus rares.

Pour découvrir la Géorgie, rendez vous sur Géorgie 2019


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